vendredi 27 novembre 2009

Miam ! Des brownies !


Aimez-vous les brownies ? Pour la petite histoire, la recette originale provient d’un magazine Mickey. Mais elle a été modifiée trèèèès souvent. J’espère qu’elle vous plaira !

Il vous faut (ne fuyez pas en voyant les quantités de sucre et de beurre !) :

- 200 g de beurre (1 tasse)

- 200 g de chocolat mi-sucré

- 3 œufs

- 300 g de sucre (1 tasse et 1/2)

- 175 g de farine (1 tasse et 1/2)

- 4 pincées de levure chimique (poudre à pâte)

- facultatif : pépites de caramel


Comment faire :

1. Préchauffez votre four à à 180 ºC (350 ºF). Faites fondre le beurre et le chocolat dans une casserole, à feu doux.



2. Dans un saladier, mélangez les œufs et ajoutez le mélange beurre-chocolat. Ajoutez le sucre et mélangez.



3. Ajoutez la farine et la levure et mélangez.



4. À ce stade, vous pouvez ajouter des pépites de caramel ! Je les ai mises au hasard, et c'était, très bon ! En tout cas, ceux qui y ont goûté ont apprécié, je crois !





5. Versez dans un plat rectangulaire et faites cuire 30 minutes. Vérifiez la cuisson au bout de 20 minutes en plantant un couteau au milieu. La lame doit ressortir un peu humide.



6. Léchez les plats.

dimanche 15 novembre 2009

Chocosisson !

Il est à consommer sans modération, il est du vrai saucisson une parfaite imitation, il est bon, c'est... le chocosisson !

En plus, la recette peut servir à faire plein de trucs, comme un rat en chocolat !

Il vous faut :

- 200 g de chocolat

- 100 g de beurre (un peu moins d'1/2 tasse)

- 80 g de sucre à glacer (3/4 de tasse)

- 1 oeuf

- une vingtaine de biscuits émiéttiés (genre Petit Beurre)

- 60 g de mini-guimauves (ou des grosses coupées en 4) (1/4 de tasse)

Comment faire :

1. Faites fondre le chocolat et le beurre.


2. Hors du feu, ajoutez l'oeuf et mélangez rapidement. Ajoutez le sucre à glacer, les biscuits et les guimauves. Mélangez le tout.



3. Laissez refroidir une heure environ et versez le mélange sur une feuille de papier d'aluminium. Roulez le chocosisson en forme de... saucisson, et mettez-le au frigo pendant au moins 6 heures.


4. Déroulez le chocosisson et roulez-le dans le sucre glace. Vous pouvez même ajouter une ficelle pour faire encore plus vrai !



P.S : Désolée pour les photos moches...

vendredi 13 novembre 2009

Faire des follaerts, c'est de l'art !


Et c'est parti pour un deuxième billet qui-ne-sera-pas-une-recette-mais-qui-en-sera-une-quand-même.
Alors, dans celui-ci les amis, je vais vous parler des follaerts ! Je vois les Dunkerquois réagir, et tous les autres ouvrir des yeux ronds et se dire "c'est quoi ça ?".

Hé bien, les follaerts, c'est ce qu'on mange à la Saint-Martin à Dunkerque (et aux alentours) ! Ca ressemble aux coquilles de Noël, en plus petit. C'est de la brioche, en forme de... crottes d'âne.
"Mais ils sont fous ces Dunkerquois !" Meuh non, pas du tout ! Lisez plutôt la légende de St-Martin, et vous comprendrez mieux :
Un jour, Saint Martin, portant la bonne parole sur les côtes flamandes, perdit son âne, parti voir si l'herbe était meilleure ailleurs. Saint Martin demanda alors aux enfants de l'aider à le retrouver. Munis de lanternes, ils s'en allèrent gaiement à sa recherche. Et v'là-ti-pas qu'ils retrouvèrent l'âne dans les dunes, en train de se régaler de chardons.Saint Martin fut tellement content qu'ils remercia les enfants en transformants les crottes de l'âne en brioches.
Depuis, chaque soir du 10 novembre, les enfants se promènent dans les rues avec une lanterne en betterave à sucre, en chantant cette chanson :
Saint Martin
Boit du vin
Dans la rue des Capucins
Il a bu la goutte
Il a pas payé
On l'a mis à la porte avec un
Coup d'balai
C'était trop chouette la Saint Martin ! On allait à la mairie montrer notre betterave, et on avait 10 francs (voire 20, si la betterave était vraiment belle), un follaert et une clémentine. Et puis on chantait toute la soirée, en balançant notre lanterne à bout de bras.

Alors, l'autre soir, le 9 novembre, j'ai eu la nostalgie de la Saint Martin... et j'ai fait des follaerts. Je ne sais pas si c'était la vraie recette, mais en tout cas, c'était bien bon.

La voici :

Il vous faut :

- 30 cl de lait

- 1 carré de levure de boulanger ou un sachet de levure sèche (8g)

- 500 g de farine (presque 4 tasses)

- 50 g de sucre (1/4 de tasse)

- 100 g de beurre (un peu moins d'1/2 tasse)

- deux oeufs (un pour la pâte, un pour la dorure)

- sel

- facultatif : pépites de chocolats, raisins secs

Comment faire :1. Faites tiédir le lait et délayez-y la levure avec une cuillère à café de sucre.

2. Dans un saladier, versez la farine avec le beurre coupé en morceaux, le sucre, le sel, et un oeuf.

3. Versez la levure délayée dans le lait. (il faut qu'elle ait gonflée)

4. Pétrissez pendant 10 bonnes minutes. La pâte doit être souple et se décoller des doigts. Si ça colle trop, rajoutez de la farine. Si c'est trop sec, rajoutez de l'eau.

5. Laissez lever deux heures, ou le temps que la pâte ait doublé voire triplé de volume.

6. Sortez la pâte du saladier et applatissez-la du plat de la main pur faire sortir toutes les bulles d'air. Ajoutez des pépites de chocolat, des raisins, ou laissez la pâte nature. Formez les follaert en façonnant un petit pain long, avec deux petites boules à chaque extrêmité.

7. Préchauffez le four à 180°C (350°F) et laissez lever un quart d'heure. Badigeonnez les follaerts de jaune d'oeuf et faites cuire 15 minutes. Pour savoir si c'est cuit, retournez le follaert et tapotez-le: ça doit donner un son creux.

Vous m'en direz des nouvelles !

Ne soyons pas bégueules, mangeons des bagels

Bon, j'ai décidé de publier d'autres sortes de billets sur ce blog, parce qu'après tout, c'est mon mien, donc je fais ce que je veux, d'abord.
Et pis aussi parce que j'adore parler de bouffe, écrire sur la bouffe, lire sur la bouffe... bref, comme le clame le plastique des sacs IGA, vive la bouffe !
Donc voilà le premier billet-qui-ne-sera-pas-une-recette-mais-qui-vous-parle-de-bouffe-quand-même.

Relevez les yeux, et regardez l'objet de ce billet. Là, deux possibilités. Soit vous prononcez « Bagél », soit vous prononcez
« bégueule ». Hé bien au Québec, on prononce « bégueule ». Et là, tadam, ça rime !


Le bagel, donc, est un pain rond, avec un trou au milieu. Comme un donut, en fait. Sauf que ce n’est pas un beignet. C’est du pain, avec de la mie très dense. Dense, comme dans « J’ai mangé un bagel, j’ai plus faim ».

D’où vient ce bagel ? De la boulangerie St-Viateur… oui, mais avant? D’un boulanger de Cracovie, en Pologne, qui voulait remercier le roi d’avoir protégé les Juifs contre l’invasion des Turcs. Comme ce roi adorait l’équitation, le boulanger lui confectionna un pain en forme d’étrier. En autrichien, étrier se dit "Beugel"... qui a donné le mot bagel.

Par la suite, des Juifs d’Europe de l’Est l’ont importé dans deux grandes villes en Amérique du Nord : New York et Montréal. Celui de New York est légèrement salé, celui de Montréal légèrement sucré.

Le bagel n’est pas un pain ordinaire. Il contient de la farine, de l’eau, du sucre, du malt, des œufs, de la levure et de l’huile. Et la grosse différence, c’est qu’avant de le faire cuire, on lui fait prendre un bain d’eau bouillante. Celle de Montréal est sucrée avec du miel. Le four achève de cuire le bagel.

Il peut-être nature ou, plus couramment, parsemé de graines de sésame (le plus populaire), de pavot, à la cannelle, aux bleuets…

Et qu’est-ce qu’on met dessus ? Tout ce qu’on veut ! Beurre de pinotte, confiture, fromage, jambon… mais le plus meilleur, c’est aussi le plus traditionnel, en tout cas à Montréal : au saumon fumé!

Bon, allez, d'accord, puisque vous insistez, en voici la recette :

- Toastez le bagel coupé en deux
- Tartinez les deux moitié de fromage à la crème (en France, du St-Moret fait l’affaire)
- Sur une moitié, ajoutez des tranches de saumon fumé, des câpres, des oignons rouges, des tomates, du citron
- Refermez le bagel et coupez-le en deux

Bon, ok, d’accord, une autre recette !

- Toastez le bagel coupé en deux
- Tartinez un côté de moutarde (les deux, si vous aimez le piquant) et l’autre de fromage à la crème
- Sur une moitié, ajoutez de fines tranches de jambon, du fromage, et des tranches de pommes
- Refermez le bagel et coupez-le en deux.

Bon appétit !

dimanche 1 novembre 2009

Tarte au Maroilles, c'est au poil !


Vous en rêviez, en saliviez, en baviez... la voilà ! La recette de la tarte au Maroilles, ou comment empester votre cuisine... mais aussi vous régaler !

Il vous faut :

- 1/4 de cube de levure de boulanger ou 1 cuillère à café 1/2 de levure de boulanger

- 10 cl de lait tiède

- 1 oeuf

- 60 g de beurre fondu

- 200 g de farine

- 1 cuillère à café de sucre

- du Maroilles (200 g environ)

- de la crème fraîche liquide (10 cl environ)

Comment faire :

1. Commencez par préparer la pâte briochée. Pour cela, délayez la levure dans le lait tiède avec une cuillère à café de sucre. Pendant que ça lève, mélangez l'oeuf avec le beurre fondu. Ajoutez la levure au mélange. Terminez en ajoutant la farine. Mélangez le tout.


2. Etalez la pâte dans un moule à tarte. Laissez levez dans un endroit tiède pendant une heure.



3. Grattez la croûte du Maroilles et coupez-le en fines lamelles. Etalez-le sur la pâte. Versez la crème fraîche par dessus.



4. Faites cuire 30 minutes à 180°C (350°F). Quand ça commence à sentir bon, c'est presque prêt. Quand ça sent très fort, c'est prêt !



Alors, vous connaissiez la tarte au Maroilles ? Est-ce que ça vous a donné envie de sentir le fromage qui pue ? Connaissez-vous d’autres recettes odorantes ? N’hésitez pas à partager vos bons plans puants !